Chroniques du Itiaï
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Chroniques du Itiaï

Oyez, oyez, l'histoire du XXIVième siècle...
 
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 Le Contexte

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Sirilatie
~ La Reine-Fleuve ~
Sirilatie


Messages : 79
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MessageSujet: Le Contexte   Le Contexte Icon_minitimeSam 22 Mai - 6:59

  • CHRONIQUES DE L’AGE OUBLIÉ

    Oyez, Oyez braves gens, seigneurs puissants et belles dames...

    L’histoire de l’Âge Oublié est une histoire bien sombre... Il s’agit de l’histoire de civilisations étranges et vides de sens qui se battent en un duel sans fin pour savoir laquelle gagnera le plus de puissance.
    Deux civilisations majeures s’opposèrent : la civilisation de l’Orient et celle de l’Occident. La guerre se déclara très vite et chacun sortit de nulle part de bêtes immondes (ndla : comme apparement c’est pas très compréhensible, il ne parle pas là d’animaux mais de bombes nucélaires) qu’ils jetèrent sur leurs adversaires. Les bêtes explosaient en tuant des milliers de personnes. Le massacre fut total dans les deux camps. Ils mirent le monde à sac, des milliers d’innocents furent tués. 
Il était impossible de fuir, le chaos était partout sur la surface de la planète... Alors un groupe d’hommes avisé décida de sauver quelques innocents et de leur donner une chance ultime de sauver l’humanité... Ils construirent une base en Antarctique. Une vingtaine d’immeubles, des maisons, des gigantesques gardes-manger, tout pour survivre à des longs siècles loin du monde.
    Quelques rares élus furent autorisés à y habiter, dans la paix et la sérénité.

    Or, cette base ne resta pas ignorée bien longtemps. Dès qu’on apprit son existence, tout le monde voulut s’y ruer. Les hommes qui l’avaient créée n’avaient pas assez de place pour toutes ces personnes. Alors, pour éviter l’invasion, ils décidèrent de couper tous les ports, tous les moyens de communication, de couper la base entière du reste du monde.

    Là-haut, la guerre s’arrêta quand le monde fut entièrement détruit. Qui sait s’ils l’ont reconstruit pour le détruire à nouveau ? Car cette base, c’est le Itiaï, car ces élus, c’est nous.

    On a coupé la langue et percé les yeux au ménestrel qui a conté cette histoire...


    CHRONIQUES DU ROI À LA CRINIÈRE ROUGE

    Oyez, oyez pauvres âmes égarées, riches princes et belles dames, l’histoire du règne qui précéda celui que nous connaissons à présent.

    Ce fut le règne d’un Roi à la crinière rouge, Hir, le Règne de Sang.
    Hir était un homme grand et fort, intelligent et ouvert d’esprit. Il fut couronné alors qu’il arrivait à son dix-septième été. Contrairement aux mauvaises langues qui le juraient incapable de régner, il dirigea le pays d’un bras de fer.
    Il prit pour femme sa belle cousine Alébra, célèbre pour sa beauté et sa diplomatie. Ils eurent deux files : Iiray et Sirilatie. La première était dynamique et caractérielle, la seconde était douce et réservée.
    Le Itiaï prospérait et jamais la ville ne connut un tel temps de bonté. Mais des Opposants se tenaient dans l’ombre. personne ne sait qui ils étaient ni d’où ils venaient. Ils pouvaient être votre voisin, votre meilleur ami... L’Opposition devenait de plus en plus forte, quand...

    Iiray et Hir faisaient un tour de garde pour se détendre dans la ville. Ils marchaient en silence dans la neige, tout semblait être calme, quand... une flèche jaillit. Avant même qu’Iiray put pousser son père sur le côté pour prendre la flèche à sa place, le trait transperça l’armure du Roi à la Crinière Rouge, traversant son corps, perforant son poumon, trouant son coeur. C’était une flèche de l’Opposition.
    Nul ne sait ce qu’Hir dit à Iiray avant de mourir.

    Le deuil des Gardes fut terrible. Ils se coupèrent les cheveux et la barbe et personne ne mangea pendant trois jours. La ville entière se recouvrit de noir.

    Le premier geste d’Iiray fut de se rendre au temple où sa soeur était gardée et de lui annoncer que, selon les dernières paroles de son père... Elle devait être Reine.



    CHRONIQUES DE CETTE DÉCÉNIE

    Oyez, Oyez, braves gens, seigneurs puissants et belles dames, l’histoire dans laquelle vous vivez à présent.

    La Reine-Enfant est montée sur le trône après que le Conseil des Neuf Sages lui ai donné son cousin, Cilinor comme mari. Le peuple ne croyait pas non plus en elle. Ils disaient qu’elle était trop jeune.
    La situation empira quand le Roi Cilinor ne fit plus guère d’apparition en public. La Reine ne portait toujours pas d’héritier et les responsables du pouvoir étaient vraisemblablement les Sages. On parla même de mettre la soeur de Sirilatie, Iiray au pouvoir.

    Mais les choses, comme vous le savez, se calmèrent de façon brutale. La Reine faisait un discours sur l’Agora. Une flèche jaillit, sous les yeux horrifiés de la foule pour qui la blessure de la mort d’Hir était encore sensible. Tout le monde crut la Reine morte quand celle-ci s’effondra et l’attentat fut tout de suite revendiqué par les Sages qui exposèrent à la population émue leur projet de prendre le pouvoir en Itaï. Certains voulurent les suivre, d’autres protestèrent contre cet attentat cruel.
    C’est alors que, tel un phénix qui jaillit à nouveau de ses cendres, la Reine se releva. Elle tituba et son Vizir lui vint en aide, retirant la flèche de son coeur à peine atteint. Victorieuse, telle un Hir féminisé, elle montra à tous l’armure qu’elle portait entre son corsage et sa robe.

    Les Neuf Sages furent accusés de haute hérésie et d’attentat envers sa Majesté, qu’on appelait plus guère la Reine-Enfant, mais la Reine-Fleuve, à cause de ses cheveux bleus. Ils furent exécutés en public. Or, même si les têtes de l’opposition n’étaient plus que des cadavres abandonnés aux vermines, l’opposition restait la même et plus décidée que jamais...
    Les réfractaires au pouvoir béni de notre Reine coupèrent la ville en deux par une grande marque rouge que personne ne put jamais effacer. A présent, les Gardes de la Reine se battent pour que cette ligne disparaisse et pour que les Opposants se rendent et se soumettent au pouvoir éblouissant de la Reine-Fleuve, mais ceux-ci référent encore mourir que de se rendre.

    Qui sait donc comment cette guerre se terminera ? Qui détruira l’autre ? Cela, seuls les Dieux le savent.
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