Chroniques du Itiaï
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Chroniques du Itiaï

Oyez, oyez, l'histoire du XXIVième siècle...
 
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 Iiray dit La Furie Ecarlate [VALIDÉE]

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Iiray

Iiray


Messages : 4
Date d'inscription : 04/06/2010

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MessageSujet: Iiray dit La Furie Ecarlate [VALIDÉE]   Iiray dit La Furie Ecarlate [VALIDÉE] Icon_minitimeVen 4 Juin - 16:56

Oyez, Oyez, la rumeur...


Prénom : Iiray
Surnom : "La Furie écarlate" est son surnom le plus courant. Mais on commence déjà à parler de "L'Ange Gardien"...
Age : 22 étés
Métier : Générale de la Garde Royale
Armes / Spécialité : Toutes ("Même les culottes de ta mémé elle en fait des armes mortelles !" Fin de citation). Porte le plus souvent une épée ainsi que deux pistolets (style Glock, parfois Kimber)
Orientation Sexuelle : Hétérosexuelle, Bastonphile...


Oyez, Oyez, la vérité...


Description Physique :
Chacun pensait que le ménestrel Lupin qui chantait les louanges de la beauté de la princesse, et général Iiray était fou à lier. Puis quand chacun se laissa prendre par ce coup de folie et décidai de vérifier par soi même, il se révélait que chaque parole du ménestrel était vraie.

Hola ! Oyez ! Bonne gens venez donc m’écouter
Je m’en vais vous faire l’éloge ici présent
D’un sujet on ne peut plus surprenant
Car d’Iray la beauté je m’en vais vous conter

C’est une femme d’une impressionnante splendeur
D’une chevelure explosive et chatoyante telle le volcan
Sa rougeoyance, plus belle encore que celle du Roi Sanglant
Son feu vous embrase et fond votre âme et votre cœur

Son visage d’une simple vue adouci les mœurs
Telle la musique, cette petite face emplie de douceur
Ne cache pas sa légèreté et sa candeur
Ô je m’en vais vous la préciser sur l’heure

Deux yeux d’une malice enfantine
Un museau aux courbes gracieuses
L’encadrant, deux joues rieuses
Ainsi que deux lèvres coquines

Sa prestance majestueuse est telle
Qu’elle éclipse Roi, Reine, ménestrels
Hey ! Bonne gens vous verrez !
Il suffit d’un regard pour voir cette vérité !

Ce fou de Lupin avait raison. Tout ce temps à prendre la Princesse pour un vulgaire garçon manqué avait caché aux yeux de chacun la beauté de celle-ci.
Un visage fin, rose et tout le temps souriant. Des yeux pétillants, encore plein de cette malice que l’on trouve chez l’enfant, reflétant un regard franc et serein. Les mimiques de son visage étaient tout simplement adorables, elle était tout entière remplie d’un charme inconnu.
Ses cheveux, qui avait alors poussés était retenus, domptés en une queue de cheval haute qui peinait à cacher la beauté d’un rouge fruité. Il s’agissait bien là de la sœur de la Reine Fleuve, sans aucun doute, la finesse de cette chevelure flamboyante en témoignait, à ceci près qu’Iiray était bien plus grande que sa petite sœur, et de loin, parfois même elle dépassait les garçons. Elle est également plus en chair et en muscles et donc a l’avantage d’une poitrine plus développé, difficilement retenue à l’aide de bandages.
Pour sûr il faut avoir vraiment l’esprit tordu pour avoir remarqué tout ça. Par Hoor ! Comment on ne le remarque pas plus tôt ?
Eh bien ! Après tout, elle cache si bien cette beauté sous son statut de général et ses habits masculins. Rare sont les moments où l’on peut la voir en robe. Elle est souvent en tenue ‘confortable’, si ce n’est pas pour l’entrainement, c’est la tenue officielle de Général, une splendide armure décorée des armoiries de la Garde Royale. Les cheveux souvent retenus en arrière, par une queue de cheval, un chignon, ou même un couvre –chef parfois. En effet, tout porte à croire que cette jeune fille vit mal avec son apparence.

Néanmoins, arrive les occasions où l’on peut apercevoir toute l’étendue de sa beauté, lors des bals donnés par des personnes importantes au sein de la noblesse ou du commerce. Au détour d’un couloir, parmi les gens qui dansent, ou encore à l’arrière de la salle entrain de rire à plein poumon comme à son habitude, on peut apercevoir une ravissante femme à la chevelure rouge habillée d’une robe relativement simple, si on la compare à toutes celles de ces dames de la haute société qui rivalisent chacune en matière compliquée, ainsi qu’en apparats extravaguant. Dans toute cette simplicité elle en vient parfois à être la plus voyante, à son grand déplaisir.
Ah ! Mais ne l’avez-vous jamais vu rougir ! Quel enchantement ! C’est tellement troublant, car cela n’arrive que rarement. C’est une magie comparable à celle d’une unique fraise parmi les fraisiers à moitié morts sous la neige d’été, c’est une des choses les plus plaisantes à voir.
Eh bien ! Qu’Hoor le bénisse ce vieux fou de Lupin ! Car le malheureux, on la retrouvé hier dans une ruelle, tabassé à mort, m’est avis qu’il ne pourra pas chanter avant un petit moment…J’ai également ouïe dire qu’on a retrouvé quelques fins cheveux rubis sur sa chemise avant de l’emmener chez le médecin…



Description Psychologique :
Comme chacun le sait, le Général Iiray n’a pas un caractère facile. Elle peut vous le demander gentiment une fois, deux fois, la troisième fois vous avez le gout de vos tripes dans la bouche avant même de dire « ouf ». Ce trait de caractère lui vaut le respect et l’obéissance de ses troupes. Mais pas seulement, car comme tout bon général avant elle, Iiray perpétue la fameuse tradition de la saoulerie en troupe après une bataille rude, on boit à la Reine, on boit au Roi, on boit à la vie du Royaume, qu’elle soit longue ! D’ailleurs cette chère Iiray est capable d’avaler des litres d’alcool sans être saoul, mais ça elle se garde bien de le dire. Elle sait imiter à la perfection une personne saoul, tout y est, la rougeur sur les joues, la façon de parler, de marcher, de bouger, le plus expérimenté des buveurs s’y tromperait. Si bien que peut de personne, à part ses proches, sont conscient de son talent.
Cette bonne vivante ne rate pas une occasion peut importe laquelle, que ce soit faire la fête, se battre, se promener, aller à un bal, elle acceptera la chose avec plaisir. Mais quand le temps n’est pas à la détente, elle sait se montrer sérieuse, autoritaire et maligne. Elle n’est pas devenue Générale par magie, ses capacités de réflexion sont égales à ses capacités physiques. C’est pourquoi elle sait parfaitement gérer les situations de crise, et garde la tête froide quand le moment est grave.
On vous dira également de cette petite qu’elle est très courageuse, ce qui est vrai. Parait-il, elle avait l’habitude de s’attirer des ennuis étant plus jeune, de ce fait, elle n’a pas froid aux yeux.
C’est d’ailleurs un de ses défauts, elle a la tête dure, il lui arrive souvent d’oublier sa position de Générale et de faire comme bon lui semble. Cette petite est un peu « sauvage » par moment. De plus elle ne se souci pas de l’opinion publique, surement que l’on avait l’habitude de la blâmer étant plus jeune, maintenant c’est un mur impénétrable. Elle a l’esprit joueur, et n’hésitera pas à agacer les personnes qui médisent d’elle, si elle en a l’occasion.

Mais parlons de son plus gros problème : L’amour. A ses yeux, cette entité se résume à sa famille et ses amis. Et c’est tout. Ayant vécu une suite de traumatismes durant son enfance, elle refuse de considérer l’amour entre un homme et une femme comme autre chose qu’une maladie mentale ou un désir sexuel dans le meilleur cas. Elle trouve cela émouvant chez les autres mais refuse de le vivre elle-même. Ce n’est pas faute de prétendants, nombreux sont ceux venus se heurter à l’impassible Iiray, et comme un réflexe, à chaque avance c’était un « non » définitif et sans appel.
Mais d’où vient le mal ? Etant petite, avoir vu une jeune fille se faire rejeter à cause de son apparence, puis s’effondrer de désespoir lui inculqua une première notion, l’amour est cruel et uniquement visuel. Trainant souvent avec des garçons, elle n’eut jamais l’occasion de se faire les idées romantiques de toutes les jeunes filles de son âge, et préféra l’amitié. La mort de sa mère acheva ses dernières illusions quand elle vit un soir son père se morfondre de tristesse.
Oh que oui, l’amour est une chose bien horrible, plus terrifiante qu’une armée de dix mille soldats à ses yeux…


But / Objectif : Que la paix règne enfin sur Itiaï, peu importe le moyen.
Peurs : L'amour. Perdre à nouveau sa sœur. Devenir Reine. Ne plus pouvoir vivre selon ses choix, être prisonnière.

Oyez, Oyez, ce qui fait peur...


Famille / Liens : Grande sœur de Sirilatie la Reine fleuve et donc fille aînée du Roi Hir et de la Reine Alébra. Amie d'enfance d'Ekart (mais personne à part les deux concernés sont au courant). Lié avec tous les gardes, chevaliers et relatifs au châteaux. Liens avec certains bandits qu'elle a connu étant petite, quelques prostitués, et tous les bons buveurs du Itiaï.

Histoire :

[Intro :
_ Je ne me suis pas attardée sur certains détails très bien raconté dans l’histoire de ma chère sœur Sirilatie, merci de lire son histoire pour plus de détails
_ Comme les histoires sont mieux en images…
_ Les images si dessous ne sont pas de moi et ont été trouvé sur deviant art.]

_ Quel enfant ! Il ne me laissera jamais dormir ! Se plaignait jour et nuit la Reine Alébra face aux pleurs incessants de son cher nouveau né.
‘Pourtant elle est en très bonne santé’ avaient diagnostiqué les sages-femmes et les médecins, mais rien n’y faisait cet enfant était épuisant et donnait du fil à retordre à sa pauvre mère qui devait souvent relayer sa tâche aux nounous et nourrices.
‘C’est un enfant-problème !’ Avait crié une des anciennes du village après avoir passé la journée avec l’enfant et l’ayant rendue à sa mère en jurant ne plus jamais vouloir la revoir dans sa maison.
‘Ce n’est même pas un garçon…’ médisaient les Sages entre eux après la déception collective devant la naissance d’une fille. ‘Elle ne sera bonne qu’à marier, à mettre au temple, ou à charger de la paperasse’ continuait la rumeur. Et Iiray pleurait et pleurait.
_ Je parierai 50 Yr, dit le Roi quand il la vit pour la première fois, qu’elle souhaite juste sortir se dégourdir les jambes !
_ Tu n’es pas sérieux ? Protesta la mère sans succès lorsque le Roi prit sa fille dans ses bras et l’emmena dehors contempler les paysages enneigés que le soleil matinal éclairait. Quelques bâtiments d’un gris triste parsemés de ce sucre froid qui s’étendait encore sur des kilomètres de plaines plus loin.
Dès lors, l’enfant se tut, comme conscient de cette beauté magique et inattendu, contemplant le spectacle avec son jeune père qui se mit alors à rire aux éclats. Ce fut si brusque que les domestiques ainsi que la Reine se mirent eux aussi à rire face à un enfant à présent muet.
_ As-tu choisis un nom ? S’enquit alors le Roi auprès de la Reine.
_ Hélas non, j’avoue ne pas avoir eu le temps d’y penser. Pourquoi ? Vu ton sourire, je suppose que tu as déjà ton idée sur la question, ajouta la Reine en répondant au sourire de son aimé.
_ En effet ! Nous l’appellerons Iiray !
_ Iiray ? Es tu sûr que cela convient ?
_ Il n’y a pas plus convenable pour notre fille ! S’enjoua le Roi.

Plus tard la rumeur courut tout le village, la princesse avait enfin un nom. Venant après la rumeur de « l’enfant-problème », le nom en étonna plus d’un.
_ Hey Margie ! Tu es au courant ? La princesse à un nom !
_ Bien sûr que je suis au courant ! Et quel nom ! Iiray !
_ Ha ha ! Ils ont appelé leur enfant-problème « Ange ».

De un à quatre étés.
Iiray dit La Furie Ecarlate [VALIDÉE] 53722693
Vieille photo d'Iiray (2étés) retrouvée dans les affaires de la défunte mère

_ Que s’est-il passé ?
_ Elle s’est encore cassé un bras…
_ Oh la pauvre enfant !
_ J’étais entrain de laver le linge quand ça s’est passé, décidément elle ne tient pas en place. Il n’y a rien à faire.
_ Hélas oui.
Ainsi soupiraient en chœur les domestiques du château, le pire n’était pas que l’unique enfant de Sa Majesté se soit cassé un bras ou une jambe, mais qu’à présent elle ne pourrait plus sortir et se plaindrais chaque jour où elle serait éloigné de l’extérieur.
Iiray su marcher très tôt, et ne pouvait s’empêcher de gambader toute la journée à l’extérieur ou dans l’immense château quand le temps ne tolérait aucune sortie. Si bien qu’elle connu vite chaque recoin, ou presque, du château. Les endroits qui l’attirait le plus était les écuries, plus loin la cantine des Chevaliers où, en bon vivant on levait son verre au Roi après chaque sortie, on discutait animaux, femmes, enfants, politique, nourriture…les sujets de conversations ne manquaient jamais. Et dans tout ce tohubohu de chants, de cris, d’alcool et de rires, se tenait une petite fille pas plus haute que trois pomme, qui, d’un air calme et serein regardait les Chevaliers bavarder, souvent un petit sourire aux lèvres. Elle ne parlait pas. Pas encore. La parole fut plus tardive à venir que la marche. Oh ! On l’entendait rire, et souvent ! Mais ce fut un charmant jour d’été qu’assise au milieu du jardin, la Reine feuilletant tranquillement un livre qu’elle avait déjà lu deux fois fut bien surprise d’entendre une petite voix venant du fond du jardin lui annonçant ceci :
_ Maman fait attention il y a un serpent !
Cette dernière sursauta, surprise dans un premier temps d’entendre sa fille parler elle se leva rapidement et force fut de constater qu’un serpent se trouvait à ses pieds. Pétrifiée elle ne sut que faire, quand la petite arriva armé d’un grand morceau de bois et planta celui-ci dans la tête du serpent l’empêchant de bouger.
_ Tu vois, si on lui bloque la tête comme ça il peut plus bouger ! Dit cette dernière toute souriante à sa mère.
_ Mais…où as-tu appris ça ? S’exclama sa mère une fois la surprise passée.
_ Les copains à papa m’ont montré !

Son premier mot aura bel et bien été « Maman » après tout…

Une fois les premiers mots prononcés elle ne s’arrêtait plus, quand ce n’était pas des questions, c’était des provocations. Elle se révéla très bagarreuse, avec les Chevalier dans un premier temps qui jouaient souvent avec elle et naturellement venaient à lui apprendre quelques techniques de combat.
Grandissant, elle commença à s’aventurer au-delà du château et de ses paisibles jardins, cela n’inquiétait plus personne de ne plus la voir de la journée, de ce fait elle se baladait dans la ville au petit bonheur la chance et vint à rencontrer d’autres enfants.

Quatrième et Cinquième été.

_ NON !
_ SI !
_ NON !
_ SIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIII !!! Hurlait désespérément Iiray
_ Non ! Je t’ai d’jà dis ! Nous. On n’accepte pas les filles dans la bande !
_ Ouais ! Criaient en chœur les autres garçons.
_ Mais je suis plus forte que vous tous réunis ! Et à tous les autres jeux !
_ Bah quand même ! T’es qu’une fille ! Et on sait tous que les filles, bah ça fait que causer des problèmes !
_ Ouais ! Et ça fait des bisous en plus ! C’est dégoutant ! Renchérit un de ses camarades.
_ Bah moi je suis pas une fille alors ! Criait Iiray. Parce que moi je fais pas de bisous !
_ Bah prouve le que t’es pas une fille !
_ Ouais ! Passe le test !
_ Le test ? Questionna Iiray
_ Le test ? Questionnèrent deux autres garçons du groupe.
_ Ouais ! Parfaitement un test !
_ Mais quel test ?
_ Euh…je sais pas, mais faut lui faire faire un test !
_ Et si elle devait monter en haut de la tour ?
_ Hein ? T’es fou c’est impossible !
_ Bah alors, voler les tripes du boucher de la 3e rue !
_ Ouais !
_ Et jeter de la neige sur le dos du Sage qui une tête de cheval !
_ Ouais !
_ Mais…mais…attendez ! Je peux pas faire tout ça !
_ Alors t’es qu’une fille !
_ NON ! D’accord, je vais le faire ! Vous allez voir !

Ses escapades avec les enfants de la ville lui valurent beaucoup de reproche de la part des gens du village, bientôt on se mit à parler de la « furie écarlate » du 4e Secteur, d’un « enfant à crinière rouge » dans le 3e, d’une « pie rubis » par ci, et les surnoms ne manquèrent pas pour tout ceux qui avaient à peine eu le temps d’apercevoir la chevelure flamboyante de la jeune fille. Plus tard elle trouva l’astuce de les colorer à l’aide de la suie, et rentrait tout aussi crasseuse que ses camarades au château.
_ Maintenant, coupe-toi les cheveux.
_ Je quoi ?
_ Oui, si tu le fais, ça prouve que t’es
pas une fille, une fille ça tient à ses cheveux.
_ Ouais ! Moi ma mère un jour elle m’a dit
que ses cheveux c’était toute sa vie !
Renchérit un des garçons.
_ Très bien alors ! Conclut Iiray.

Iiray dit La Furie Ecarlate [VALIDÉE] 39655023
Iiray(5étés) songeuse à la mare – Peinture sur parchemin. Auteur : Le jardinier du château

C’est ainsi qu’elle garda les cheveux courts toute son enfance, au grand malheur de sa mère et des femmes de chambre qui trouvait sa chevelure rougeoyante magnifique.

_ Madame a encore vomi hier soir.
_ Ah bon ? Oh ! Peut être un heureux évènement !
_ Tu parles ! On en a déjà assez du premier « heureux évènement » sans qu’en plus on en ait un deuxième…
Mais c’était officiel, la Reine allait avoir un autre enfant, et elle semblait aborder la chose avec beaucoup de sérénité. Peut être la sagesse d’une mère ayant déjà tout connu avec son premier enfant et n’ayant pas peur du second.
Quand l’enfant fut né, on annonça une fille. Iiray était contente, elle allait avoir de la compagnie à la maison, même si elle restait persuadée qu’elle préfèrerait quand même les garçons de la ville. Mais une autre question lui traversait l’esprit…

_ Hey les gars…vous savez comment on fait les bébés vous ?
_ Non
_ Moi si !
_ Si à toi aussi on t’a raconté l’histoire à deux Yr sur un chou ou des gros oiseaux blancs qu’on appelle cikane…
_ Cigogne !
_ Oui c’est pareil ! Bah c’est pas vrai !
_ Ah ouais ? Alors comment on fait les gosses alors ?
_ Je sais pas, mais personne ne sait, pour répondre à ta question tête de fraise.
_ J’t’ai déjà dis de pas m’appeler comme ça…
_ Moi je sais comment on fait. Répondit une voix derrière eux.
Ils se retournèrent, c’était Ekart qui se tenait derrière un muret, on ne voyait que sa tête posé sur ses bras. Iiray se souvenait de lui, car une des règles de la bande était de ne jamais faire confiance à Ekart, mais il ne lui faisait pas peur.
_ Comment ? Lui répondit-elle.
_ Tu veux que je te montre ? Suis-moi. Dit-il.
Iiray allait s’exécuter quand un des garçons la retint par le bras, la regardant d’un air suppliant ‘n’y va pas’ lui disait son regard. Iiray lui sourit en guise de réponse, et sauta le petit muret qui la séparait d’Ekart.
Il l’a conduit dans les quartiers de prostitués, la nuit tombait à peine, les gens sortaient dans les rues, certains une fille sous chaque bras, et un verre dans chaque main. Iiray avait l’habitude des gens saouls, habitude prise avec les Chevaliers qui revenaient des missions, mais elle sentait bien qu’il y avait quelque chose de plus malsain dans l’air.
_ Tiens regarde par là, lui dit Ekart en lui montrant une des nombreuses maisons en bois, si vieilles qu’on pouvait voir à travers les planches. Ekart lui indiqua un des trous par lequel regarder et lui dit de ne pas faire de bruit.
Entrèrent un homme et une prostitué dans la chambre, et sans plus tarder ils se déshabillèrent et firent ce qu’ils avaient à faire.
Iiray regardait dégouté le spectacle, poussant des cris de dégout de temps à autre sous le regard amusé d’Ekart. Une fois le spectacle terminé, Iiray s’en alla vomir dans une rue un peu plus loin. Par la suite Ekart et Iiray se sont souvent revus, même si ne l’ont jamais admis, ils sont très vite devenus les meilleurs amis. Parfois même leur relation était ambiguë aux yeux des gens, mais Iiray n’a jamais voulu le considérer comme autre chose que son camarade.


Un jour, encore en compagnie d’Ekart, ils vinrent à surprendre deux jeunes seuls dans un des parcs du village. La jeune fille avait vêtu ses plus beaux habits, une magnifique robe blanche à dentelle, tellement travaillée qu’on aurait pu regarder les détails des coutures pendants des heures, ses cheveux rehaussés à l’arrière de sa tête, coiffés avec des anglaises mettait en valeur un visage doux, et étrangement rougi. Ses mains se tortillaient dans tous les sens, elle était intimidée mais par quoi ? C’était cela qui avait empêché Iiray de partir, il allait se passer quelque chose et elle ne sait quoi. La jeune fille s’adressa alors au garçon qui avait l’air tout à fait banal.
_ Je t’aime…et…et j’aimerais savoir..s…si on pourrait rester ensemble…
La jeune fille était tellement anxieuse qu’elle en bégayait. Après avoir fait sa déclaration, son visage devint complètement écarlate. Un silence gêné s’installa alors. Le garçon visiblement gêné lui aussi finit par lui dire :
_ Ah mince alors…t’aurais jamais dû dire ça, on était bien en tant qu’amis…mais pour te dire la vérité. Non, je ne t’aime pas. En fait, j’aime pas les filles moches.
Sur ce et sans demander son reste, le garçon tourna les talons et s’en alla. Laissant là, la jeune fille sans voix. Elle resta un moment les yeux fixés au sol, avant que ses jambes ne la lâche. Tombant à genoux elle se mit alors à pleurer toutes les larmes de son corps.
Iiray était alors hypnotisé par la scène se présentant à ses yeux, Ekart la pressa, s’ennuyant depuis le début du spectacle, il voulait partir. La prenant par le bras il l’obligea à se lever et à sortir du parc.
Ce jour là Iiray conclut ainsi…l’amour est une chose horrible.

Dixième et Onzième été.

_ Mais ! Quand est ce que tu grandiras ! S’écria la gouvernante d’Iiray, à bout.
_ Jamais ! Jamais je grandirai ! Les adultes sont tous bêtes ! Et il n’est pas question que je devienne comme eux ! Jamais ! Jamais ! Jamais !
Sa petite sœur se tenait à ses côtés, sage comme une image, comme toujours. Liam un peu plus loin, regardait d’un air anxieux la scène. Cela arrivait de plus en plus souvent. Iiray refusait d’écouter sa gouvernante, elle refusait également d’apprendre. Et tout le monde savait très bien pourquoi, Iiray est une enfant ‘physique’, elle a besoin de sentir, de bouger, elle n’aspire, et n’a jamais aspiré qu’à cela. Souvent on dit que ce côté de sa personnalité lui vaut bien son prénom d’Ange, ‘elle est aussi libre que l’oiseau, elle suit le vent et se pose à sa guise là où elle se pense le plus confortable’ avait un jour dit un ancien marchand très croyant, adepte de Hoor.
En effet c’était ce qu’on disait d’elle, mais elle restait une jeune fille très noble dans toute ses manières impolies et frivoles, elle s’occupait mieux que personne de Liam et Sirilatie, dès qu’elle en avait l’occasion, elle les protégeait, leur donnait des friandises qu’elle rapportait de ses escapades en ville. Parfois elle leur racontait des histoires pour s’endormir, étant la seule à savoir lire.
Cependant elle restait très sauvage, elle n’écoutait personne, ni sa mère, ni les domestiques, ni les Chevaliers à qui elle n’avait plus peur de tenir tête. Son père était souvent en mission à l’extérieur, et était le seul à qui elle accordait un respect à part entière. Un soir, elle se confronta à sa mère, et suite à des mots très crus de la part de la petite fille, sa mère se mit à pleurer. Iiray regretta son geste, mais voulu rester fière, elle choisit de se retirer dans sa chambre. A l’intérieur l’attendait Liam et Sirilatie qui n’avaient rien raté du spectacle. Sirilatie qui était entrée dans une de ses colères glacées dont la plus part ignoraient encore l’existence. Après un silence pesant Sirilatie se contenta de dire ces mots :
_ Mais quand est ce que tu grandiras ?
Elle s’en alla ensuite dans sa chambre en compagnie de Liam.
D’habitude Sirilatie dormait avec Iiray. Ces mots résonnèrent en Iiray et la secouèrent…sa jeune sœur avait raison. A présent, il était l’heure de grandir… A cette idée Iiray se mit à pleurer toutes les larmes de son corps, mais ce serait la dernière fois qu’elle le ferait en tant « qu’enfant ».
Plus tard, sa sœur fut enlevée pour être placé au Temple.

Iiray dit La Furie Ecarlate [VALIDÉE] 26931013
Princesse Iiray(13étés) – Peinture sur toile

Iiray prit la décision de ne plus faire souffrir personne. Elle ne ferait plus pleurer sa mère, respecterait sa gouvernante et écouterait les Chevaliers. La disparition de sa sœur la marqua énormément, mais elle résolu de pleurer seule dans sa chambre, afin de n’inquiéter personne. Liam qui était alors resté avec elle partageait sa souffrance, mais Iiray n’osait pas imaginer celle de sa sœur. Elle alla voir sa mère avec Liam, et toute deux la supplièrent de la laisser rejoindre Sirilatie. Cela les apaisera toutes deux de savoir l’une d’elle avec Sirilatie. Iiray n’avait pas besoin de compagnie, il était facile pour elle d’en trouver, mais elle se faisait plus de soucis pour sa jeune sœur.
En mémoire du passé révolu, Iiray décidai de se laisser pousser les cheveux, et arrêta ses sorties en ville pour se consacrer aux armes. Encore meurtrie par l’enlèvement de sa sœur, elle s’en voulait de n’avoir rien pu faire, mais une fois ses études avec la gouvernante terminées, elle put enfin se lancer dans l’apprentissage au sein de la garde.
Cela lui permit de beaucoup se rapprocher de son père, qui ne manquait pas une occasion de la prendre comme valet lors des voyages.

Et c’était généralement, après avoir couru comme une damnée à travers les rares champs où la neige avait fondu, parmi les herbes qui ronflaient au vent, que le soir elle rejoignait son père, assis, calme, contemplant en silence la majesté d’un paysage déjà oublié. Elle restait, silencieuse, à ses côtés. A la fin de la détente, leurs yeux se croisaient, et elle lui jetait toujours le même regard. Au début incompréhensible, le Roi comprit bientôt sa signification, c’était comme un écho ‘S’il te plaît, s’il te plaît, laisse-moi vivre comme ça, libre, pour toujours’. C’était un regard suppliant, anxieux et plein de pitié qu’elle jetait à son père. Ce n’était là pas le regard d’un futur souverain, encore moins d’un futur général, c’était celui d’un prisonnier. Le Roi savait ce que sa jeune fille redoutait le plus…être Reine. Mais il savait également qu’elle se plierait à toute ses volontés, s’il le lui demandait, elle prendrait le trône… Ce dernier alors lui souriait chaleureusement en guise de réponse.


A l’aube du Quatorzième été.
Iiray dit La Furie Ecarlate [VALIDÉE] 4angelbyladypoltergeist
Ange à moitié – Gravure et terre rouge. Œuvre parodique proposée par Lady Poltergeist

« Ange…quel nom ridicule ! Qu’avait bu mon père en m’affublant d’un nom pareil ! D’un côté je n’ai jamais pu lui pardonner pour cela. Mais c’est mon père et mon Roi. Je lui dois loyauté et fierté car je suis sa fille. Mais que c’est dur de porter un nom pareil ! Sirilatie l’aurait mieux porté que moi. De mon enfance jusqu’à présent où je suis apprentie au sein de la garde, ce nom m’a poursuivit comme une malédiction. Quand c’est pas des jeux de mots ridicules sur mon nom, ou des ironiques « mon ange », c’est des médisances à longueur de journée sur mon caractère. Eh voilà que ça devient à la mode de me surnommer « La Furie Iiray »…Qu’espéraient mes parents ? Qu’en me donnant un nom pareil je sois tel un ange, un enfant calme et adorable ? Que je deviendrais une Reine d’une grande sagesse, et donnant une grande descendance ? Mais quels abrutis ! J’en ai assez, j’en ai marre, je n’en peux plus. Que faire quand les gens ne sont jamais satisfaits de nous ? D’un côté j’envie Sirilatie, mère est fière d’elle depuis qu’elle est au temple, il ne se passe pas un jour sans qu’elle ne prononce un mot doux, une prière envers elle…pense-t-elle à moi de temps en temps ? Peut être pas, après tout je n’ai jamais eu l’air d’avoir besoin que l’on me montre de l’affection. Et je n’ai pas envie de le montrer. Ange ? Que dalle ! Je les emmerde ! Je suis celle que j’ai envie d’être, et je deviendrais la femme que je veux devenir ! Qu’ils aillent tous se faire voir avec leurs idéaux de vieux cons. Tant pis si mère regrette celle que je deviendrais. Je saurais être fière de moi-même, je pense que c’est ce que je peux faire de mieux. »


De quinze à dix-huit étés.

Sa mère mourut. Empoisonnée. Cette fois il n’y avait aucun doute, il y a des traitres dans le château. Iiray instinctivement soupçonnait les Sages. Petite, elle ne les avait jamais appréciés, et ne manquait pas une occasion de les exaspérer. A présent qu’elle était à peu près adulte, elle se devait de ne pas leur manquer de respect et de jouer son rôle en tant que future dirigeante de la garde Royale. Mais elle ne pouvait pas porter d’accusation grave sans preuve, ce serait se condamner, même si on est de sang royal. Elle attendrait le prochain mouvement de son père et le suivrai…

Iiray avait beaucoup grandi. Une beauté surprenante était également né chez elle, plus le temps passait plus elle était belle. Et cela à son plus grand déconcertement, elle devait gérer sa poitrine qui gonflait de jour en jour, et les prétendants qui eux également affluaient de jour en jour.

Iiray dit La Furie Ecarlate [VALIDÉE] 5redindulgencebyathenac
Iiray au deuil de dame Alébra – Tiré d’un négatif pris avec un appareil photo de l’ancien temps

Certains regrettèrent même qu’on ne puisse en faire une épouse plus sophistiqué, au lieu de cela on en faisait un garde ! Iiray qui subissait les rumeurs et jugements de toute une population développa alors un caractère très je-m’en-foutiste, elle avait décidé de ne vivre que pour elle, et les gens qu’elle aime, après tout il n’y a que ça qui compte, les autres ce sont tous des abrutis de toute façon.

De ce fait, elle adoptait un style plus ‘garçon’, refusait les avances en bloc, et se consacrait à son entrainement.
Ce fut sans surprise qu’elle fut nommée général. Ce grade atteint elle espérait pouvoir être autorisé à voir sa sœur plus souvent, mais ce fut un tout autre drame qui l’attendait.


Vingt-deuxième été.

Le corps de son père était là, sous ses yeux, mourant. Oui, il mourait. Elle n’avait rien pu faire…encore une fois. Mais l’heure n’était pas à se maudire, ni à pleurer. Non, pas encore. Son père allait mourir, la seule chose qu’elle pourrait faire, c’était d’écouter ses dernières paroles. Il était là, encore chaud sous ses mains, elle retenait ses larmes. Quand celui-ci se mit à lui sourire tendrement, comme il l’a toujours fait, elle ne put retenir quelques larmes qui coulèrent, traitresses, sur ses joues. Mais elle retiendrait ses sanglots, oui elle le ferait. Son regard, doucement, s’éteint, mais il reste, il allait parler, elle le savait.
_ «Après le Roi à la Crinière rouge, la Reine-Fleuve doit prendre le pouvoir, lui dit-il, comme s’il lui racontait une belle histoire pour qu’elle s’endorme. Et toi ma fille, tu es l’ange, l’Ange Gardien d’Itiaï. Donc à présent mon enfant. Je te laisse faire ce qui doit être fait. »
Son regard se vida, doucement il ferma les yeux, sans quitter le doux sourire qu’il avait aux lèvres. Elle posa la tête de son père au sol. Il n’y a plus rien à faire à présent, ce n’était plus qu’un corps inerte. Les larmes coulaient silencieuses sur ses joues. « A trop s’occuper des morts, on en oublie les vivants » lui avait un jour dit une ancienne du village.

Iiray courut à toute allure la neige recommençait à tomber…ce qui doit être fait…elle enfourcha son cheval et partit à toute allure à travers la montagne.
Elle savait ce qui devait être fait. Protéger Itiaï et pour cela…lui choisir le meilleur souverain.

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Iiray l’Ange Gardien en tenue d’apparat – Œuvre picturale fantaisiste. Auteur inconnu.


A vous...

Votre âge IRL ? 17 ans
Comment avez-vous découvert le forum ? Par harcèlement bien sûr ! Mais c'est toujours avec plaisir (Hein ? Où ça une maso ?)
Des objections ? [CODE BON!]
Votre présence /5 : Semaine 2/5. Week end 4/5. Quelques fois pas là pendant les vacances (en voyage) mais sinon je suis là tout le temps !


Dernière édition par Iiray le Mar 22 Juin - 12:57, édité 2 fois
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MessageSujet: Re: Iiray dit La Furie Ecarlate [VALIDÉE]   Iiray dit La Furie Ecarlate [VALIDÉE] Icon_minitimeLun 7 Juin - 10:44

Ma chère soeur !
Tu es bien évidemment validée (comme je te l'ai dit en anglais, même la prof en a profité =))

Donc, mon cher premier membre, fruit de mon harcèlement te voilà VALIDÉE !

Amuse-toi bien !
(PS : je suis à ta disposition pour un RP quand tu veux =))


EDIT : Ciel ! Dans ma hâte, je ne me suis pas rendue compte qu'il te manquait un petit détail : le code de présentation, il se trouve dans le regélement =)
Je te validerais après !
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MessageSujet: Re: Iiray dit La Furie Ecarlate [VALIDÉE]   Iiray dit La Furie Ecarlate [VALIDÉE] Icon_minitimeLun 7 Juin - 11:20

Au temps pour moi ! Je n'ai pas l'habitude des codes aussi délirants (j'adore d'ailleurs !). Encore mes excuses pour ma maladresse chère sœur ! (on va croire que je ne lis pas le règlement après ça =P)
Je vous fais signe très vite pour un RP ! Ou me plierai à l'occasion à vos caprices si vous désirez en faire un quand bon vous semble ! \o/
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MessageSujet: Re: Iiray dit La Furie Ecarlate [VALIDÉE]   Iiray dit La Furie Ecarlate [VALIDÉE] Icon_minitimeLun 7 Juin - 11:35

Tout est en règle ! Tu es belle et bien validée !

[Je rajoute la Caserne et la salle d'armes maintenant que je sais qu'elles seront dûment utilisées ! ]
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MessageSujet: Re: Iiray dit La Furie Ecarlate [VALIDÉE]   Iiray dit La Furie Ecarlate [VALIDÉE] Icon_minitime

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