Illysia Hrigya, dite la Mage Neige. [VALIDÉE]

ID CHECK :

Oyez, Oyez, la rumeur...

Prénom : Illysia
Nom : Hrigya (se pronnonce riguia)
Surnom : la Mage Neige
Age : 24 ans
Métier : Mage
Armes / Spécialité : Mieux que les autres éléments, elle maîtrise l'eau et plus particulièrement la glace et la neige. Elle se bat aussi à l'épée. Elle peut lire dans l'esprit de ses adversaires si elle les a entendus parler et pour peu qu'ils se trouvent à moins de dix mètres d'elle.
Orientation Sexuelle : Hommes

Oyez, Oyez, la vérité...

Description Physique : Mes yeux sont bleu-gris, en amande. Je les souligne toujours d'un léger trait de crayon cendre ou bleu métallisé. Ils reflètent mes émotions à ceux qui me connaissent bien, mais paraissent aux autres plus froids que la glace, à cause de leur couleur très claire.
Mes sourcils sont fins également, et j’ai pris la mauvaise habitude de les froncer à tout bout de champ. Mais je les arque aussi avec une moue étonnée lorsqu’on me surprend.
Ma bouche est fine, et mes dents, très blanches, sont parfaitement alignées. Je colore généralement mes lèvres d’une touche de rose pour les rehausser légèrement. Je fais de même avec les pommettes, pour donner du relief à mon visage, qui est, à mon avis, trop plat à cause de sa blancheur.
Mon visage est ovale, et mon menton est trop pointu à mon goût. Mon nez est fin, et j’ai l’habitude de le pincer lorsque je suis contrariée.
Mon visage peut, à souhait, refléter mes émotions ou au contraire être figé comme la glace.
J'ai de longs cheveux blancs, lisses et brillants, qui me tombent presque jusqu'aux genoux. Ils ont poussé très rapidement lorsque j'ai commencé à pratiquer la magie. Je les attache la plupart du temps en deux couettes hautes, pour ne pas qu'ils tombent trop bas.
Ma peau est très claire, presque transparente. Vous l'aurez deviné, je suis albinos. C'est pour cela que l'on me surnomme la Mage Neige.
J’ai les mains fines et douces, mais les paumes sont dures à force de pratiquer l’épée et le tir à l’arc. Je prends soin de mon corps, et particulièrement de mes mains. J’ai les ongles coupés juste à la bonne longueur pour être jolis mais sans gêner. Ils sont manucurés avec soin, grâce à la magie.
Je ne suis pas très grande, je mesure à peine un mètre soixante sept. Je m'entraîne dur à l'épée, et je pratique la gymnastique et la lutte activement, ainsi que le tir à l'arc, ce qui fait que je suis finement musclée.
Ma poitrine n'est pas particulièrement développée, mais cela ne me gêne pas plus que ça par ce que c'est plus pratique pour les combats.
Je m'habille la plupart du temps d'un tee-shirt noir au col en V, pas trop décolleté, et d'une jupe sombre fendue sur le côté, en satin ou en soie. Cette jupe est ensorcelée par mes soins et peut se transformer à volonté en pantalon, short, ou tout autre bas.

Description Psychologique : Illysia est une jeune Mage. Les gens, et plus particulièrement les autres Mages, la pensent donc immature, incapable et faible.
Mais la mort de ses parents alors qu’elle avait à peine douze ans a changé sa façon de voir le monde. Au lieu de laisser ce tragique événement la détruire et l’affaiblir, elle a changé sa tristesse en froideur, sa faiblesse en force. Le dur entraînement qu’elle a subi et la force mentale nécessaire à la pratique de sa magie psychique lui ont modelé un mental d’acier. Elle est forte dans ses pensées, dans ses réflexions, et ne laisse pas facilement l’émotion la submerger. Si son corps était aussi fort que son esprit, elle serait chevalière.
Mais sa puissance se concentre dans son esprit, alors elle est Mage.
Elle est très réfléchie, ne prenant jamais une décision à la légère, pesant toujours longuement le pour et le contre. Néanmoins, elle sait réfléchir vite lorsque la situation l’exige.
Si elle paraît froide au premier abord, c’est qu’elle a décidé de ne faire confiance à personne depuis la mort de ses parents. Il faut du temps pour qu’elle se détende en compagnie de quelqu’un. A ce jour, les deux seules personnes avec qui elle se détend sont son maître Efraël, Asavakit et le garde rencontré lorsqu’elle était enfant et avec qui elle garde toujours contact, Türen.
Elle semble posée, calme, mais l’énergie bouillonne en elle et c’est par ce qu’elle s’est longuement entraînée à garder un visage impassible qu’elle semble de glace. C’est ce qui lui doit son surnom de Mage Neige.
Elle aime la solitude plus que la compagnie humaine, et il n’est pas rare qu’elle se promène la nuit sur les toits de la ville.
Malgré cela, elle apprécie certaines compagnies, avec qui elle laisse tomber son masque de glace.
Elle s’emporte facilement, la colère étant son principal défaut. Il lui est impossible de rester calme face à certaines atrocités ou injustices. Elle a déjà tué un homme qui tentait de voler les quelques quignons de pain qu’un enfant avait réussi à mendier et rapportait à sa famille.
Des fois, lorsqu’elle repense au passé, la mélancolie l’envahit et elle reste plusieurs jours dans un état de nostalgie profonde. Elle parle peu et semble toujours ailleurs.
Son enfance lui aura laissé quelques défauts. Elle est gourmande et aime les bonnes choses. Elle tient à sa liberté, n’hésitant pas à fuir la civilisation qui l’insupporte quelquefois. Elle déteste qu’on lui donne des ordres, allant même jusqu’à les ignorer s’ils ne sont pas formulés de manière correcte.

But / Objectif : Je rêve de recréer un monde en paix, en éliminant l'Opposition. Définitivement.
Peurs : J'ai peur du feu. Ennemi de la glace, ennemi de mon élément par conséquent.

Oyez, Oyez, ce qui fait peur...

Famille / Liens : Je n'ai pas de famille, mes parents, Mages tous les deux, ont été éliminés par l'Opposition lorsque j'avais douze ans. J'ai été recueillie par un Mage qui m'a formée, mais qui est aussi décédé. J'ai recueilli un jeune orphelin que je considère comme mon petit frère.

Histoire :


Le vingt cinq décembre, un jour de grand froid, où le blizzard soufflait et où la neige tombait dru, naquit dans une ferme reculée une petite fille aux yeux bleu-gris et aux étonnants cheveux blancs. Emus par la douceur de ses traits, sa mère, une jeune femme d’environ vingt-cinq ans, murmura :

-On dirait une illusion… Regarde sa peau si pâle, et ses cheveux immaculés… Elle ressemble à un ange…
-Oui, tu as raison. Elle sera notre ange.
-Illusion… Appelons-la… Illysia.
-C’est magnifique, Lynüa.

Le père de l’enfant la prit dans ses bras et la fit sauter dans ses grandes mains calleuses.

-Bienvenue au monde, Illysia !
-Doucement, Alün. Tu vas la faire tomber.
-Mais non mon amour, répondit l’heureux père en remettant l’enfant à sa mère.

Dehors, la tempête faisait rage. Les bourrasques faisaient trembler les vitres, et la neige s’amoncelait sur les rebords des fenêtres avant d’être brutalement chassée par une rafale.
Au chaud dans leur maison, la famille nouvellement agrandie savourait l’instant magique d’une naissance.




La petite Illysia grandit paisiblement dans la ferme familiale. Ses parents élevaient des rennes, et recueillaient les bébés phoques abandonnés sur la banquise. Très tôt, la petite fille jouait avec les jeune rennes et les bébés phoques.
Sa mère l’habillait chaudement, et la fillette, ravie de cette liberté nouvelle qu’apportent les premiers pas, courait dans l’enclos des phoques pour jouer avec eux.
Il n’était pas rare que Lynüa retrouve sa fille, après quelques heures de jeu, blottie entre ses amis, en train de dormir. Les jeunes phoques veillaient sur son sommeil, alors la mère ne s’inquiétait pas. Elle récupérait sa fille sans la réveiller pour la porter dans le cottage.
Illysia accompagnait parfois son père au Palais de la Reine Fleuve, où il vendait des rennes aux gardes qui avaient besoin de montures. La fillette était impressionnée par ces grands hommes en armure argentée, mais la curiosité l’emportait toujours.
Une fois, elle alla même parler à un des gardes :

-Bonjour monsieur, dit-elle en se balançant sur ses pieds.
-Bonjour ma petite.
-Je suis pas petite !
-D’accord, tu n’es pas petite, répondit-il en riant.
-Dis, monsieur, comment tu t’appelles ?
-Je m’appelle Türen. Et toi ?
-Illysia.
-Illysia, viens ! appela son père. Nous rentrons.

La petite fille fit un signe de main à Türen et s’en alla à la suite de son père.
Son enfance se passait ainsi. Elle attendait avec impatience le moment où son père irait vendre ses rennes, car cela signifiait revoir Türen. L’homme et la fillette nouèrent ainsi une solide amitié, qui ne cessa de grandit au fil des années.




Mais un beau jour, ce bonheur qui semblait infini dans le temps prit fin.
Illysia avait douze ans. Elle rentrait du marché où elle avait acheté du poisson pour les phoques, lorsqu’une flèche siffla à son oreille. Elle se jeta à plat ventre et loua sa mère de lui avoir donné un manteau blanc. Elle rampa dans la neige jusqu’à atteindre le cottage. Par bonheur, le vent s’était levé, soulevant la neige. Elle était invisible.
Lorsqu’elle atteignit la maison, le silence régnait. Et la lumière était éteinte. Ce détail inquiéta la jeune fille. Qui se glissa dans la maison par la fenêtre de sa chambre, restée entrouverte.
Personne dans sa chambre. Rien d’étonnant.
Personne dans le salon non plus. Voilà qui était plus surprenant.
La jeune fille se dirigea vers la cuisine dans un silence total.
Et ce qu’elle vit la traumatisa à jamais.
Sa mère gisait au sol dans une mare de sang. Sa poitrine était percée de plusieurs coups de couteau, et elle ne respirait plus.
Son père était épinglé au mur par une douzaine de flèches, dont deux au moins avaient touché le cœur. Pourtant il respirait encore et murmura :

-Illysia…

La jeune fille fut en un instant auprès de son géniteur.

-Père ?
-Illysia… Va… Va en ville… Trouve le Mage qui s’appelle Efraël… C’est un ami à moi, il… te protègera et te formera… Vite…

Sur ce dernier mot, ses paupières se fermèrent et il cessa de vivre.
Illysia confia l’âme de ses parents aux Dieux, et prit l’argent que ses géniteurs cachaient dans leur maison. Puis elle passa par la porte de derrière, s’empara d’un filet qu’elle passa à Höm, son renne favori, avant de l’enfourcher et de le lancer au galop vers la ville.




La jeune fille exécuta les ordres de son père et alla trouver Efraël. Qui la testa. Il lui demanda de prononcer certaines formules, pour voir si elle possédait la magie.
Il découvrit alors chez la jeune fille un potentiel extrêmement rare. Elle avait une puissance magique presque illusoire, une puissance que même lui, Efraël, qui maîtrisait la magie depuis près de trente ans, n’avait pas encore atteint.

-Tu mérites bien ton nom d’illusion…

C’est sur cette phrase qu’Illysia devint son élève. Il la forma à toutes les magies, et la jeune fille se révéla particulièrement douée pour tout ce qui touchait à l’eau, plus particulièrement à la neige et à la glace. Elle révéla très tôt son pouvoir psychique, puisqu'elle lisait dans les pensées de son maître les consignes avant qu'il ne lui les donne.
Il l’entraîna aussi à l’épée, sans oublier de lui faire travailler son endurance.
Au bout de trois ans d’entraînement intensif, Illysia maîtrisait parfaitement l’eau, la glace et la neige, se débrouillait avec une épée et pouvair courir quatre heures d'affilée, ce qui lui permettait aussi de susvivre par les temps de famine.
Efraël la libéra un matin de mars, en lui disant de s’inscrire immédiatement sur la Liste des Mages, pour pouvoir officiellement pratiquer la magie. Ce qu’elle fit.




Cela faisait un an qu’Illysia s’était établie comme Mage, lorsqu’un soir particulièrement froid, un jeune garçon vint toquer à sa porte.
Il lui demanda d’une voix faible s’il pouvait avoir un quignon de pain pour manger. Illysia le regarda de haut en bas, plusieurs fois. Sa maigreur faisait peine à voir, et il ne portait que des haillons. Puis elle lui demanda :

-Quel est ton nom ? Et quel âge as-tu ?
-Asavakit, madame. J’ai sept ans.

Illysia le prit par le bras et l’installa devant la cheminée, avec une couverture sur les épaules. Puis elle se mit à cuisiner.
Pendant qu’une soupe épaisse chauffait sur le feu, elle tendit au garçon un bol de thé brûlant au thym. Il la remercia d’un regard et but à grande gorgées.
Illysia le pria ensuite de s’asseoir à l’immense table qui occupait le centre de la pièce, puis elle lui servit un bol de soupe fumante accompagnée d’une demi baguette de pain frais.
La jeune femme resservit quatre fois Asavakit en soupe, et le garçon avala également deux baguettes de pain.

Le lendemain matin, alors qu’il allait partir, Illysia convainquit, à grand renfort de menaces, son jeune protégé de rester quelques jours, le temps de reprendre des forces.
Une semaine à ce régime, et Asavakit fut vite remplumé. Illysia lui fournit des vêtements neufs et chauds, et lui fit promettre de revenir régulièrement la voir.

Depuis, les deux amis se retrouvent régulièrement autour d’une bonne soupe pour bavarder, et le jeune homme, qui a maintenant treize ans, ne manque pas de faire écouter ses chansons et poèmes à son amie, âgée de vingt-quatre ans.

A vous...

Votre âge IRL ? 16 ans
Comment avez-vous découvert le forum ? Une amie (inscrite aussi) m'en a parlé
Des objections ? [CODE BON !]
Votre présence /5 : j'essayerai de venir le plus souvent possible, et je promets une présence au moins tous les week-ends. Je dirais donc... 3/5